dimanche 31 octobre 2010

BRANLEUR

"Faudrait qu'ils arrêtent avec leurs graffitis,j'en ai marre de peindre cette putain de façade"
Il passa une couche de blanc sur l'insulte,s'alluma une cigarette en claquant la porte de sa maison derrière lui.Il s'abattit sur son vieux canapé et rallume la télévision.

"Vas à cette adresse dans trois jours"

La chaîne Faune Et Flore,à longueur de journée,ses escapades au café et ses cigarettes Winston,voilà tout ce qui animait la vie de Fanma.
"Fanma..Fanma..Fanma..."
Il se réveilla en sursaut,s'étant assoupi pendant un documentaire sur la foret amazonienne.Le jeune homme avait l'habitude des disons cauchemars éveillés.Il s'écarquilla les yeux baillant et repoussant d'un geste machinal une chaussette qui traînait.Sa maison,en addition au fait que c'était un taudis,était un véritable bordel,ce qui indignait sa mère,les rares fois où elle lui rendait visite.La désinvolture de Fanma et l'Alzheimer de sa mère firent qu'il ne reçut presque plus de visites de celle ci.

-"Je suis là,si tu veux savoir."
F n'avait pas bougé de son lit depuis deux jours.
-"Qu'est ce qu'un jardin secret?"
-"Un journal intime,à 16 ans,qu'on cache,parce qu'on a peur peur que les autres se moquent de nos fréquentations irrationnelles."
-"La nostalgie,c'est pour les vieux,c'est ce que 'dit maman.C'est qu'elle est insupportable cette pouffiasse!"
Fanma regarda autour de lui,s'attendant,dans sa fantasmagorie,à voir apparaître sa mère.
-"Tu veux aller au café?"
-"Je suis fiévreux."
-"Tu es surtout le malade imaginaire."
-"Heureusement pour toi."
Fanma prit ses clés,et sortit.

"Je suis si heureux de te revoir,M"
Plus il répétait cette phrase dans sa tete,plus l'envie de rebrousser chemin l'étouffait.Il avait fait milles et un détours pour arriver au café,prenant soin de se perdre,mais ayant un sens de l'orientation assez développé,ses feintes,ne lui apportèrent qu'un engourdissement des jambes.Il prit une chaise et s'assit,évita de chercher des yeux la demoiselle.Cette retenue,ne dura pas elle aussi,il n'eut pas besoin d'avoir ses lunettes,pour savoir que M n'était pas là.

"Botanique"

"L'adresse!Putain!L'adresse!"
Il s'était emporté,comme à son habitude,il parut regretter le fait que la jeune fille n'était pas là cette fois pour donner raison à son rire.
Fanma feuilleta fébrilement le magazine qu'il a emmené avec lui,et cela incontestablement sans calcul.Le bout de papier était toujours là,marquant la même page,plié avec soin en quatre,ce qui accentuait les gestes saccadés de Fanma.
"Rue 7333,impasse 2,immeuble 6,appartement 3"
Cela lui parut familier mais il n'arrivait pas à situer l'endroit malgré tous ses efforts pour s'en rappeler.




mardi 26 octobre 2010

"L'habit ne fait pas le moine"
De vous à moi,cette phrase n'a nullement besoin de négation.



-"Je suis là,si tu veux savoir."
-"Ce que je veux savoir?Qu'est ce qu'un jardin secret?"
-"Moi."
-"J'aurais pu avoir un ami imaginaire moins con."
-"Fanma,la fille d'en face est vraiment belle."
-"Manquerait plus que je te prenne pour mon agence matrimoniale."

Fanma fixe un arbre du regard et se met en tête de le dessiner.
-"Fanma et les végétaux une grande histoire d'amour,j'aimerais bien que tu t'éprennes d'etres humains pour changer."
"-Mon ironie est contagieuse à ce qu'il parait."

"-Bordel!J'ai froid."chuchota-t-il,visiblement sa voix fut plus élevée qu'il ne l'avait perçue lorsqu'il eut formulé sa phrase,ce qui lui attire quelques regards snobinards.Une jeune femme,le nez fourré dans un pavé,fredonne joyeusement une petite comptine.Le juron semblait l'avoir troublé,elle arrêta sa rengaine et regarda dans la direction de Fanma.
Ce dernier se sentit gêné,eut un rire rauque que ses proches appelaient aimablement "tic" et qui lui valut ailleurs l'"étiquette" de "névrosé".
Les cafés sont un des "assommoirs" préférés du jeune homme,il connaissaient tous ceux de sa région,pourrait même vous citer tout ce qu'on y sert,et vous présenter tous les garçons qui pour la plupart lui accordaient cette pitié cachée derrière une gentillesse quelque peu lucrative.Fanma en profite quand ça lui chante mais il a cette adorable habitude de déserter les lieux quand le café devenait à la mode.Il était fortuitement né dans un pays où les salons de thé étaient plus nombreux que les bars ou les bordels.
L'actuel assommoir est un petit bout de nature lâché en pleine tempête urbaine.Et des arbres,il y'en avait beaucoup,ils étaient souvent plus abondants que les clients,ce qui réjouissait Fanma.

"-Vas lui parler"
F s'agitait,en entortillant ses cheveux maladroitement coupés entre ses doigts aux ongles rongés,il jetait des coups d'oeil fébriles de temps à autre en direction de la fille au bouquin.L'arbre qu'il dessinait semblait ne plus l'intéresser autant.
Sans apparent préavis,il prend un de ses magazines et se dirige vers elle.
"-On échange?".Fanma jette la revue sur la table.
La fille sourit,prend et feuillette le petit livret botanique.Lassée,le jette à son tour,et rang ses affaires s’apprêtant à partir.
-"Quelle garce!"
-"Appelle moi M.Pas le verbe.Juste la lettre.
La "garce" déchire la dernière page de son livre et écrit une adresse,s'appliquant à dessiner des coeurs en guise de points sur les "i".
Fanma,la regardant faire,est pris par son rire et cela ressemblait à ce moment plus à un gloussement qu'à un réflexe nerveux.
-"T'es vraiment barge."Elle lui fourra le bout de papier dans la poche de son pantalon et s'en alla.
Fanma se sentit soudainement empressé de partir.Il eut l'envie de suivre la fille.
"Ca aurait été cliché de toutes façons."
"-Elle a raison F,tu es dingue."
"-Oui.Et heureusement pour toi."

Pendant les jours qui suivirent,Fanma évita son terrier,il avait une certaine réticence à lire son magazine,ayant marqué la page qu'il lisait avec le bout de papier qu'il ne voulait pas lire.

jeudi 21 octobre 2010

"Enlève tes chaussures quand tu t'allonges sur le lit"

Elle s'exécute sans un mot,lui lance un regard,détourne la tête et fixe le plafond.

"Ce que t'es silencieuse des fois,quand je me rappelle qu'avant il fallait t'emmener à 'Baguette' pour que tu te taises et encore entre deux bouchées tu trouvais le temps de parler."

Contemplant toujours le plafond,elle gémit en se tenant le ventre.

"Ouais,faut pas toujours te la ramener,si t'as encore des douleurs ben faudra aller voir un medecin,et m'épargner tes lamentations."

"-Chéri,j'ai quelque chose à te dire"
"-Tiens moi aussi."
"-Dis moi."
"-Je te trompe."

Toujours allongée sur le lit,M tourne le dos à son mari.

"Des fois je me demande si tu ressens encore quelque chose pour qui que ce soit sur cette terre"

Elle gémit,encore,et fredonne "i put a spell on you",de cette même voix gémissante,son chant ressemblait plus à un râle d'agonie insupportable qu'à une chanson,agaçant encore plus son mari.

"Elle,au moins,elle me répond quand je lui parle.
Si tu veux savoir,d'ailleurs je ne sais même pas si tu veux ou non savoir qui c'est,c'est tellement difficile de déchiffrer ton corps frigide.Bon,meme si tu veux pas savoir je vais te le dire.Ta collègue L que tu m'as présentée y a trois mois.Et...Et je l'aime.Ou du moins,je la trouve belle quand elle jouit."


M continue à fredonner de cette même nonchalance cabalistique.Puis,elle s’arrête aussi soudainement qu'elle avait commencé et se retourne,prend une chaise s'assoit en face de H et le fixe du regard.

"-C'est un psy qu'il te faut!"
"-J'ai quelque chose à te dire...c h é r et i."
"-Ta morale de p'tite bourgeoise coincée tu te la gardes"
"-T'as fini?"
"-Non,tu n'es pas humaine,tu es un monstre,je vis avec un monstre,tu n'es pas fichue de m'aimer, même à ta monstrueuse façon,j'ai épousé un fantôme,cette blancheur de peau et ce corps sans âme,tu es un M O N S T R et E."
M fixe son regard au sol,et se met à sangloter.
"-Ah non! tu vas pas m'avoir cette fois,et meme que je vais t'en donner une raison de pleurer,ma mère avait raison,c'est pas toi que j'aurais du épouser."
"-Je suis enceinte."
H lâche un juron.
"-De qui?Bon dieu,on a pas fait l'amour depuis 9 mois et tu viens me dire que t'es enceinte,mais quel culot.Si c'est pour que je me sente minable et ben c'est réussi, et t’emballe pas c'est pas de la jalousie,c'est du dégoût,j'ai passé trois ans de ma vie avec un monstre."
Pris soudain d'une véhémence incontrôlable,lance un verre contre le mur,le verre se brise en éclats,ça le calme.H prend son manteau et claque la porte.

Le "Je te quitte" résonne encore dans la tête de M.

"Elle avait dit que ça marcherait,que dès que j'aurais cet enfant,tout ira pour le mieux,qu'ai je fait mon dieu,qu'ai je fait."
M va dans la cuisine,ramène un chiffon et se met à essuyer le sol,un liquide verdâtre s'était répandu sur le sol,là où les éclats de verre gisaient.
M s'assoit et se remet à ses râles.
"Je t'aime
Je t'aime
Je t'aime
Je t'aime de toute façon
Et ça n'a pas d'importance
Si tu ne veux pas de moi
Je suis à toi maintenant"

Noire.
Enlace le temps qui te lasse.
Perdure la vie qui te fuit.
Et fait couler la hargne qui te somme de disparaître.

"-Tu vas arrêter maintenant?dit L."

Je suis un soupir qui se meurt dans chaque homme.
Je suis une foi intarissable pour les plus pieux.
Je suis le meurtre de Caïn et la véhémence de tes regrets.

"-Non mais! F,trouve toi quelque chose à faire et arrête ces conneries,c'est lourd!"

Travelo androgyne,vierge dépucelée,meurtrier sans préméditation,voudriez-vous vous laver de la perdition.
Jacassez mais restez humble,et lorsque viendra le temps de vous évanouir,la nature occultera vos vies ternes,et les charognes disperseront vos traces.



-Voyez vous,l'art c'est une incitation formelle à réfléchir.F passez au tableau,et dessinez nous vos divagations,Blake ne vous intéresse pas il me semble et puisque mademoiselle est une artiste elle osera surement nous dire ce qui se passe dans sa p'tite tête.
-Je..je...je v'lais juste...bah votre art m'incite tellement à réfléchir que j'en perds mes moyens.
-Deux heures de colle,et meme si ce n'est pas de rigueur dans cette fac,j'en toucherai un mot au directeur,l'insolence n'est pas tolérée F. Meme pour les adultes.


-Oui monsieur.

mardi 19 octobre 2010


Il a 30 ans.Sa mère a appelé et le lui a dit au téléphone aujourd'hui.
"Mon choux,joyeux anniversaire"
Résonance.
Il a juste rétorqué:"Merci,maman",rejoignant sa télé et son divan.
Il zappe.
Coupure soudaine de courant.
Il ne bouge pas.

-Saleté de rat.

-"J'ai 16 ans moi."
"Bon dieu,c'était quoi ça,bon dieu".Petit cri étouffé.
-Si c'est une surprise pour mon anniversaire les gars,c'est de mauvais gout je vous assure
Il fait tomber un verre.Cherche.

-"T'avais dit qu'on jouerait plus à ce jeu."
"******,******,*******"
"Je délire,ça recommence,ça recommence *******"
"Je dois sortir d'ici"
"Où est cette putain de porte".
Cri.
-Les gars,montrez vous,allez soyez sympas,c'est mon anniversaire bordel,et ça ne se fait plus ces coups là,allez montrez vous p'tain!

-"Tu es seul."
"Non,non,non,il faut que je trouve mes médicaments,le tiroir,il faut que je sache comment aller jusqu'au tiroir,putain de psy à la con,il avait dit que ça recommencerait plus,p'tain,mon dieu..."
"Bon,je me calme,ce n'est que dans ma tete,il faut que je me répète ça,allez,tout est dans ma tete,tout est dans ma tete,tout est dans ma tete."

-"Tu es seul,les psychotropes ne te serviront à rien,tu dois partir avec moi."
"TA GUEULE"
-TA GUEULE.

-"Je suis beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie"
-TA GUEULE!!!!!

-Je suis seul,vraiment seul,concrètement seul,il n'y a personne,il n'y a rien..Je vais mourir...Je suffoque...

-"Et si tu me donnais ta main?"

-Non!





-Maman?




-"Fanma,je t'ai dit de réparer la serrure.Tu fais chier Fanma,tu ranges meme pas le couteau de cuisine à sa place,où est ce que tu l'as mis bonté divine.Range ta chambre et ramène le couteau pour ton gateau,alleeez boude pas,ton père a dit qu'il essayera de passer.Fanma,ça fait quoi d'avoir Seize ans?"

samedi 16 octobre 2010

J'aimais tellement l'homme que j'ai choisi l'absolu de Godot.
Qui sait,il y aura peut être un eden...Où aucun meurtre ne sera commis,et aucune larme ne s'en sera suivi...Pour moi,toi,lui,elle,nous,vous,ils et elles.
Là où on fleurit les tombes,la vanité s'annule.
Quand on s'intéresse à la vie,on rit rarement,on pleure souvent,et on sourit toujours.

jeudi 14 octobre 2010

Je ne t'aime.
Les mots ne sont qu'une copie du ressenti,une ligne ne peut valoir son point de commencement,un homme ne peut valoir ses idéaux,une vie ne peut valoir la mort et c'est là notre drame.Notre incapacité à parfaire.

mercredi 13 octobre 2010

On demande souvent aux enfants ce qu'ils veulent "devenir".
Et les réponses sont variés aussi variés que les avis des grandes personnes.
"Moi,je voulais être coiffeuse."
Ils grandissent et oublient ces "rêves".
Ils n'oublient pas vraiment mais ils vivent avec l'illusion de l'oubli,et ça les aide à etre ce qu'ils sont.
L'argent compte-t-il à 5 ans?
Je ne sais pas.
Je n'ai jamais été un enfant comme les autres.
J'aurais voulu faire médecine,je fais de l'Art et je m'habitue aux jeux de mots.
Et avant,j'ai...................................................................................................................O U B L I É.

Et si Freud avait connu Hitler?

mardi 12 octobre 2010

Il n'y a rien de VRAI.Rien de FAUX.
Les avis sont aussi divers qu'une recherche sur google.
Et à ce moment,j'ai su que peu importait ce qu'il en advenait de moi,j'ai connu Godot,avec quelques bribes de sons écoutés à la radio au hasard.Et je ne pourrais vous décrire toute cette paix,ces larmes,cette cigarette,et cette chanson toute aussi hasardeuse.


Qu'est ce qui m'arrive bonté divine.

lundi 11 octobre 2010


"Tu es l'amour de ma vie":connerie qu'on sort souvent à l'amour de sa vie.

Bella vida.

J'ai certains doutes.Pourrais tu me les certifier?
Je crois que je pourrais puer toute ma vie comme ça.
Il faut aussi que j’arrête d'écrire des phrases que je suis la seule à comprendre.
J'ai cette fichue arrogance de penser que tout le monde a vécu ce que je vis.
J'ai tiré sur ton coeur?Non!!!j'ai bien visé la tête pourtant.
Même le dictionnaire de Mozilla a ses lapsus.Oui,je sais pas garder un secret.Fichtre.
Dance me to the end of love! Arrête la rengaine de l'amour,on en a bavé avec tes sonates.
Oui tu n'as pas ma vie.
Encore heureux.
On est trois dans ma tête.Ne pensez pas qu'on a de la place pour vous.

dimanche 10 octobre 2010

"Je" n'est qu'un jeu.

Tunis n'est pas juste une vieille photographie accrochée dans une pièce bourgeoise.

Sourire avec une larme au coin de l'oeil.Ce n'est pas de l'optimisme,c'est rire de sa merde.
Rire,rire,rire jusqu'à ce que mort s'en suive.Et c'est beau,ça fait frissonner,ça affuble les secrétions d'une chimie jusque là inconnue des hommes.
Transcendante transe de la vie.
Ou le réalisme à ma façon.

On a du temps pour perdre,et une vie à en gagner.On a beaucoup d'espoir mais pas assez de malheurs.Et quand on sera triste,chaque musique fera trembler les murs de notre conscience,chaque dispute enragera nos vicissitudes,chaque mortalité nous effraiera,chaque mot accablera nos actions.Et on mourra toute sa vie.

Je vous le dirais quand il sera temps que je lise le bouquin de tout le monde et de personne.Vous lirez ma rencontre avec Zarathoustra.En attendant,souriez je vous en supplie.

samedi 9 octobre 2010


"La pensée est arrogante."

Tu peux toujours te doigter vieille pouffiasse,je serai jamais sérieux.T'entends.Pas de bureau.Ni de jolie secrétaire.Je préfère encore pisser sur les femmes infidèles.

"On peut toujours rêver de s'en aller,mais sans bouger de là"

Quand ça me manque d'écrire,je bâtis des bordels.

L'appartement

"Avec ou sans toi, j'ai quelques problèmes
Tu t'en fous, Laura, j'suis désolé quand même
Si tu vas par là, ça me convient aussi dépose-moi

Encore une fois, c'est d'en bas que j'appelle
Elle se penche parfois de son nid d'hirondelle
Daigne me recevoir, ne me laisse pas de place pour m'asseoir"

ND

vendredi 8 octobre 2010

Et puis l’être Humain a cette tendance à vulgariser ses défauts en les attribuant à tous ceux qui l'entoure avec une évidente appartenance à ses persécuteurs ainsi il se console,tend à se dire qu'il n'est pas le seul,et que tant qu'il existe au moins une autre personne souffrant de ses vices,ce n'est pas aussi grave que cela.C'est ainsi que tout le monde se larmoie en meute,moi même y étant inclus.

jeudi 7 octobre 2010

Je voudrais crever sous une terre où ma mort ne sera pas un fait divers.

A l'envers...A l'endroit.


-Je suis morte,y a deux semaines.
-Je fais des rimes et ça m'aide à t'aimer comme il se doit.
-Tu fais quoi ces temps ci?
-Je t'écrirai.
-Tu me manques.
-Dis que je te manque.
-Plus pour longtemps.
-Qu'est ce que tu me fais chier des fois.
-Paies tes dettes,je veux pas que tu te retrouves dans le besoin,et tu auras de quoi payer bientôt.
-B.B a appelé hier.
-Tu auras une fille et un garçon et tu épouseras la plus belle de toutes...parce que...parce que tu es le plus beau de tous.
-Je vais postuler dans un centre de voyance.




Je suis morte y a deux semaines.Paies tes dettes. Épouse la.Et arrête de fumer autant,regarde ce que ça m'a foutu à moi.




mercredi 6 octobre 2010

Je vous écrirai une très belle histoire d'amour.

Promis.

Et ce sera même autobiographique.

Tu sais,au delà de ma "théâtralité" exaspérante,je sais que rien n'est vraiment beau.Que nous embellissons les trivialités avec des gestes spontanés mourant à la première dispute,des mots grammaticalement corrects,des pensées alcoolisées au gout d’Apollinaire ,des petites manies qu'on adore quand c'est trop tard,des ritournelles vieillissantes,qu'on joue les dimanches matins et qu'on oublie le lundi soir,des vertus maniérées voulues jouées cachant des vices et des complexes inhumés.On se dit que l'on est unique,que notre destinée nous échappent,que nos rêves sont réalisables,que nos larmes nous font sentir que l'on est vivant.Et nous jouons cette pièce devant un tas de monde,nous nous exhibons,pour mieux se plaire,nous nous cachons pour nous détester.On se dit que ça nous dépasse,et que ça dépasse même l'entendement humain,cet amour passionné et persistant aux claques du temps.On a envie de se marier d'avoir des enfants,de voir plus loin que maintenant,de se dire que l'argent qu'on aura sera partagé,qu'il servira même à nous rendre plus unis et plus heureux.

Et après?
On crèvera main dans la main.

Je sais que ça nous dépasse pas,qu'on y contribue grandement,que ça fait même souffrir alors qu'une toute autre vie plus réaliste et plus avantageuse nous attend quelque part.Est ce une question de risque de se retrouver seul?Est ce un refus de grandir?Est ce une mythomanie des plus afflictives?Est ce,est ce,est ce?

Et si c'était simplement,l'amour de notre vie.

mardi 5 octobre 2010

-Entre,et ferme cette porte,bordel divin!
-Je suis pas courageuse.
-Moi non plus.
-Je suis pas une salope.
-Je ne suis pas un salaud.
-Je ne suis pas bête.
-Moi non plus.
-Je suis ennuyante.
-Moi aussi.


-Je suis personne.
...

Et c'est à ce moment bien précis,que j'eusse appris pour la première à aimer le silence.

lundi 4 octobre 2010

Breathe

I heard a rumour
They travel far
You know what it's like
The way people are
They talk and they talk
Though they don't understand
They'll whisper and whisper
And lie on demand
Please tell me now
I want to know
I have to hear it from your lips
Say it's not so

I heard it on Monday
And I laughed a while
I heard it on Tuesday
I managed to smile
I heard it on Wednesday
My patience was tried
I heard it on Thursday
And I hurt inside
I want to know
The depths of your mind
Tell me this whole thing is madness
And we're doing fine
Put your little hand in mine
And believe in love
Put your head on my chest
And breathe love
Breathe love
Breathe love
Breathe love

I heard it from Peter
Who heard it from Paul
Who heard it from someone
I don't know at all
I heard it from Mary
Who heard it from Ruth
Who swore on the bible
She's telling the truth
I heard it from Simon
Who heard it from James
Confirming with Sarah
That I was to blame
I heard it from Joseph
Who heard it from John
Who said with conviction
That all hope was gone
So I need to know
Your alibis
I need to hear that you love me
Before you say goodbye
Before you say goodbye
Before you say goodbye
Before you say goodbye

DM

La prostitution sentimentale.


Je me cache.J'ai honte.Le masculin me malmène depuis que j'ai des seins.
Je n'ai nullement envie de débattre de la connerie des hommes.Ni de celle des femmes d'ailleurs.Misogynie oblige.
Ça change quoi de sourire,ce n'est qu'un étirement faciale.Et pleurer,c'est quoi?De simples secrétions de l'oeil.Ne vous méprenez pas.Ne fredonnez pas l'idéalisme.Toutes ces balivernes sont chimiques.De simples réactions d'un persécuteur de corps aux sévices d'un aussi insidieux extérieur.Vous n'avez qu'à dire que j'ai reçu un amas de poussière en pleine gueule,et on sera quittes.
Évitez les spectacles des vies mornes et sans nul intérêt ,vous n'en sortirez pas indemnes.

"Je te somme de disparaître"
"Si les mots me quittent,qu'en adviendra-t-il de moi?"

J'aime les hommes.Non,ce n'est pas une affirmation homophobe.C'est un humble amour des plus chroniques.

Dans un pays où le mâle est un piètre enfant espiègle,peu de femmes ont l'instinct maternel.

Dégoût.Jour I.

samedi 2 octobre 2010

Que sais tu de moi?

Non,ce n'est une question rhétorique.

Qui suis je?



Je vais te le dire,en partant.

Sinon.

Bonjour Docteur.
C'est le soir?Oui je sais.
Je voulais juste vous dire que je suis malheureuse.Mais que tout va bien.Puisque,désormais je réponds "ça va" à la question "comment tu vas?".Bon faut dire que je pleure tout le temps,mais ne vous inquiétez pas,je fais ça quand y personne.Et puis,j'écris.C'est bien écrire.De nos jours,c'est bien.Et on dit même qu'on évacue en écrivant.C'est marrant ce que j'écris mais c'est pas grave,j'évacue à ma façon.Et Docteur,je suis en couple.Oui,j'aime bien être en couple.L'actuel c'est un gentil salaud,je sais comment m'y faire,mais c'est pas grave Docteur.J'écris des trucs marrants. Ça évacue. Même si le gentil salaud ne sait pas que j'écris.Pas grave aussi.
Je pense qu'il aimerait bien "Ostia" de "This Immortal Coil",vous savez je découvre beaucoup de musique ces temps ci,il n'écoute mais c'est sympa ça évacue.Et puis,j'ai décidé de pas sortir ce samedi.Vous savez quand on est bien,on ose même ne pas sortir le samedi.Il part dans quelques temps,Docteur,je sais pas quand,j'ai pas l'heure.Mais ça fait du bien Skype.Vous savez je l'aime pas,vous me l'avez bien prescrit dans l'ordonnance du 20/09/10,ah non je ne suis pas venue ce jour là,c'était mon anniversaire Docteur,oui oui,merci "t3ich ou tra7ém" Docteur.Donc c'était le 21,justement j'ai fêté mes vingt et un an.Oui "t3ich ou tra7ém" Docteur merci.Ben sinon,là je pleure aussi,mais je souris en même temps.C'est bon signe non?Oui?vous voyez je progresse.
Sinon,ben je connais un tas de trucs que j'ai appris toute seule,ah je vous l'avez dit?excusez moi Docteur ça doit être la joie du moment.Je suis toute excitée.C'est la rentrée Lundi.Vous voyez,je diminue ma dose de caféine en peignant,n'est pas ce qu'on appelle joindre l'utile à l'agréable?Oui,Docteur.Je suis plus seule,j'ai pleins d'amis,ils sont même très sympathiques,ils aiment parler comme moi,bon ils parlent souvent quand je suis pas là,mais ça nous fait un point commun la parlote Docteur.Ben sinon,mon grand-père est mort,je sais plus quand,j'ai pas l'heure,ah je vous l'avez dit Docteur?Excusez moi,ça doit être l'agitation et la fierté d'avoir tenu plusieurs jours sans pleurer.Sinon,je commence à m'aimer,ça doit être le bonheur.Le bonheur de devenir "ces gens là".Oui Docteur,j'ai réalisé un rêve, être un personnage d'une chanson de Brel dans la vraie vie.Peu de gens feraient ça. Sinon,les espadrilles que je voulais,ben je les ai pas eues.C'est un autre rêve qui se réalise,ne pas avoir assez pour m'acheter des espadrilles.Ce n'est pas un drame le sevrage de la consommation c'est même agréable.Et même qu'on a un nouveau salon.C'est vrai,on est un peu en faillite aujourd'hui mais ma maman est contente,j'irai au moins au paradis.Enfin,une partie de mon corps.Et sinon je peux être méchante dans la vraie vie,enfin,vous voyez quel bien ça fait le Risperdal.

-F,comment allez vous vraiment?

Je vous l'ai dit Docteur,je vais très bien.

L'emblème de la virginité Tunisienne.(Ce n'est qu'un titre)

La vertu des soumis.
Le plagiat des mœurs.
La mélancolie des vies tranquilles.
La dépression des vieux immeubles.
La révolte de la bassesse.
La répression des bonnes mères.
La solitude des rêveurs.
La convoitise des trentenaires.
La recherche des plaisirs solitaires.
La réponse aux questions qui n'en ont pas.
La froideur des beaux quartiers.
La vieillesse rude des trouble-fete.
La colère des femmes empoisonnées.
La futilité des vies animées.
L'insensibilité des hommes libérés.

...

Tunis le 02/10/10.
Et après ne venez pas me dire que les catins sont laides.

vendredi 1 octobre 2010

Shit happens,mostly to me,so don't worry.


La cour de récréation,c'était flippant.
Les gosses,ça court partout,et le légume que je suis resté,avait peur quand ça bougeait trop.
Ça n'a jamais été mon dada,l'école,mais fallait épater les parents.Puis,j'ai grandi,et je me suis mise à vouloir épater les copains.
Entre temps,y avait ma grand-mère qui priait pour que j'ai le bac,mon oncle qui assortissait toutes ses phrases de "Il faut que tu tiennes bon cette année",ma mère qui pensait que j'étais un très mauvais investissement financier,mon père qui priait aussi, même la nuit,dans ses rêves ou cauchemars,au choix.La voisine,qui me parlait de la maîtrise de sa fille (je sais meme pas en quoi consiste la maîtrise,et je m'en fiche un peu).Mon grand-père qui m'a prêté "Khomeiny et sa révolution",ma tante qui pensait que je finirais comme elle.Et mon frère qui se réjouissait qu'il ne soit pas le seul à avoir rater ses études.
Moi.J'apprends à écrire.Et à connaitre la populace.Je deviens amie avec le dictionnaire,et j'apprends à communiquer avec les amis imaginaires.
C'est comme ça qu'à 21 ans,je suis une ratée instruite.Promotion école de la vie 07.


mardi 28 septembre 2010

Personne.


Je suis seul,assis seul sur un pauv' type à lui lécher les couilles.Je suis un minable,j'ai jamais rien réuissi à part les auto-fellation,un jeune prodige de l'elasticité des membres abdominaux,je réuissirai peut etre aujourd'hui autre chose.Te dégouter.Il n'y a que les seins qui soient des pères verts.Freud dira que je me prouve quelque chose là aussi,me prouver que je ne suis pas une loque douée pour les plaisirs solitaires.Je suis un garçon un peu gras,un peu chauve,un peu gauche,un peu moche,un peu libre,un peu morbide.Je jouirai presque en écrivant ça.Mais faut dire que les orgasmes ne me réussissent pas.Ma bouche se tord,mon sang gicle,ma bite devient rigide.C'est normal.C'est pour ça que je n'aime pas cette étape.
Dans deux petits jours,je relirai ça,avec mépris.Je n'ai jamais aimé les types de mon genre.D'ailleurs ça fait quelques années que je m'évite.
Et voilà ça me reprend les bons vieux mélodrames,la joyeuse mélodie du malheur,les tréfonds affligeants de la quiétude de mon existence.

jeudi 23 septembre 2010

Avada.

Vous est il arrivé de ne pas aimer?
Moi?
Jamais.


Je me soumets à votre volonté.

"Faites de moi ce que vous voulez,que je sois la parfaite effigie de vos las émois,pour qu'il n' y ait que Vous et Moi.Juste un vieux,nouveau,écoeurrant Moi,et non mon Soi."

Les catins font chavirer mes mots et je suis lasse d'aimer la puanteur de Tunis.

Ou pas.

Vous est il arrivé d'aimer la merde?
Moi?
Toujours.

dimanche 5 septembre 2010

Vous ne savez peut être pas ce que cela fait.

Je cours à la perte,au propice de la léthargie.
Et ce soir je me meurs de vous avoir beaucoup trop aimé.
Je me balade dans les rues,nue,on me regarde mais on ne remarque rien,on ne voit que les vêtements les lunettes et les cheveux roux.
Une belle fille,parmi tant d'autres.
Dans quelques temps,vieil amant,ma musique vous dégoutera,la couleur de mes cheveux vous semblera vulgaire,mes habits vous offusqueront,mes livres vous en parlerez avec mépris,mes écrits vous les trouverez tout bonnement fade et moi je ne serai qu'ombre du passé déambulant dans le même réfectoire de la vie que le votre.
Oui,le temps détruit tout,surtout l'amour et vous ne savez pas ce que cela fait.

vendredi 3 septembre 2010

R.I.P

Vendredi 3 septembre 2010,


Vous êtes conviés à vous joindre à la meute du désespoir,et à la foule de la solitude.N'ayez pas peur de donner une absurdité à votre vie,gardez en tête qu'aucune existence n'a pas de sens,aussi tumultueuse soit elle.

Nous naissons pour mourir,et nous pensons pour oublier que nous allons immoler nos propres enfants en leur donnant vie.Ce n'est qu'un cycle.Un printemps qui s'éteint pour qu'un automne survienne.Et nous avons beau nous vanter de naitre sur une branche des plus fertiles,nous serons tous feuilles mortes au sol.

Au final,il n'y aura que le dentier,et les visites de l'infirmière pour les plus chanceux d'entre eux.
Quelques bribes de souvenirs,des traces de lames de rasoir,la vie qui agonise,l'apathie du corps,et l'oubli des gestes et des faits.C'est tout ce qui restera,tari au fond du noir,cette léthargie qui nous mènera vers dieu.

jeudi 2 septembre 2010

Je suis pas un nullard

Je me souviens plus de ce que tu disais,ami,onirique ami.
Je sais juste qu'au delà de ton cynisme et ta rudesse,tu serais content pour moi.
Qu'aujourd'hui je sois un nullard.

Je ne t'ai jamais rien reproché.En ce moment,je te déteste.
Tu n'en reviendrais pas si tu voyais ce que je deviens.Quand je pleurniche dans mon coin,y a que toi qui hante mes pensées,qui me rend glorieuse de ce tas de merde que je suis,qui peut comprendre un tantinet ma maladresse et ma lâcheté,et qui au fond n'est que moi.
"Et le seul type que je déteste au point de lui tirer dessus,c'est moi"
C'est pour ça que je te déteste Balthazar.

jeudi 24 juin 2010

Stop replay ..

Cher Balthazar,


Cela fait maintenant 3 ans,depuis ce jour où je chialais devant un con un de ceux que j'ai connu en lui disant que tu es mort,il me donnait du papier cul pour essuyer ma faiblesse mes larmes,je refusais,j'avais mes mains.
Qu'aurais tu fait à ma place?
Nous avions un age propice à discuter,tu n'es plus là, même pour que je t'écrive et que tu répondes surtout,tu es parti comme ce beau tas de monde qui court à sa perte et à la mienne,je t'ai remplacé je t'ai disgracié,je t'ai blâmé,je t'ai jeté des sorts,je t'ai aimé.
Je pleure,de faiblesse,de manque,de solitude,de psychose,de chaleur corporelle
Tout est dans ma tête,ma jolie tête de brune qui pense trop.
Aujourd'hui,ce soir,maintenant je peux disparaitre dans un vieux lit d'hôpital psychiatrique,juste parce que tu m'as apprise à manier les mots correctement.


dimanche 30 mai 2010

Je suis entrain d'écrire notre idylle

Trouve moi là où je ne suis pas,comprends moi comme jamais on ne m'a comprise,aime moi telle que je suis,telle que personne ne m'aime.Ma solitude s'écrase face à ton émoi,ton bel émoi,et moi je saurai rien faire à part t'écrire...
Les mots se tordent sous l'incompétence de mes incongrues vérités à te citer.En bas de page,te proclamer.Je te retrouverai partout,dans mes réflexions,mes aiguilles de boussole,mes numéros de toutes les feuilles de tous mes livres.Tu te torsaderas sous ma plume pour épouser les courbes de mon coeur et je te baiserai délicatement l'épaule tout en sachant que te perdre me viderai de mon sang.
Bon sang,je tiens à toi.
J'aimerai que tu corriges mes lignes gauches,que tu me ramènes à ma marge,à notre marge.J'aimerai perforer tes mots comme tu me perfores avec les tiens.Je suis Moi,pas de Surmoi ou de Ça.MOI,moi,moi et toi,un tout qui me hantera mes pêchés hardis cachés au fond de la pieuté de ma vie,de ce semblant de vie,qu'est mon actuel.Rêveuses chroniques,on ne meurt pas en vivant,on vit en mourant.
Nous sommes cette interminable étreinte dont on ne se lasse jamais,cette chute lente d'avant l'ivresse,ces pêchés qui nous condamnent au bonheur prescrit et tous les vertiges qui nous tiennent en vie?
Pourtant,un jour,j'ai cru avoir tout compris.
Puis je t'ai rencontrée.Tu es MA rencontre.Tu es ce paquet de cigarettes qui ne me quittera jamais et dont j'ai toujours fait les éloges.Tu es un rêve réel,mon onirisme.Tu es ma mus,celle qui ne me quittera jamais malgré la douleur de la certitude et l'affreux abime de l'incertitude.
"Et que si c'est pas sur,c'est quand même peut être"
Ce toujours qui me revient en bouche et qui,de ton palpable,tu touches,procrastine mes idées vaines et rend glorieuses mes vaines fadaises.Oxygène des belles perforantes de mes mots;léthargie précaire de mes élans de passion;sublimation de mon vécu,vais-cul,vain cuir et incongru.

Et on garde le meilleur pour la fin.


By Sibylle et Lonelyepilepticsoul

mercredi 19 mai 2010

Fuck me i'm not as famous as you.

Ça ne fait plus rire tout Rome,par contre ça me fait rire moi.


Ton je-m'en-foutisme est d'une connerie, j'arrête de jouer à madame je-sais-tout....je retourne à mes points et à MOI !
Timing? je pense pas, égoïsme?oui faut le dire!
Je n'écris plus pour etre lue,j'écris pour lire me dire,je me suis assez dénigrée.
Je pars à Wahran!

mardi 18 mai 2010

Ri9

"Je suis le Christ
Et toi tu es ma croix
Et ça fait rire tout Rome!
Je suis le Christ
Juste un con planté là
D'avoir trop aimé les autres..."

Ce soir,on se meurt d'avoir trop aimé,de suivre cette modération imposée,et de se dire que demain je ne te quitterai pas pour mes conneries.
Ce soir,Bill Whiters.
Mon Bill 'a chanté "hope she 'll be happier ",puis "ain't no sunshine" et là il n'y a que "just the two of us" .
Je ne change pas pour toi,mais j'aime ce que je deviens avec toi.
Je n'ai jamais été quelqu'un,je n'ai jamais été moi,je n'ai jamais été un tantinet téméraire pour oser quoi que ce soit,j'ai passé 20 ans à me préparer à mourir,je crois avoir le droit légitime ou pas de vouloir vivre,NOW!
Et puis...
Jamais on m'a donné rendez vous devant une librairie.

Je me cherche et je te trouve,jouer avec les mots c'est qu'une putain de peur de dire clairement ce que l'on pense,ce que je pense.
Si y a trop de "Je" et pas assez de "Nous",c'est juste que les points d'exclamation ne font plus l'affaire.
Toi si.

Avec ça,le "ça" est enterré avec Stephen King et le "moi" chialera en regardant Transylvania.
Je suis Fatma,mais ça n'a jamais suffit,peut être qu'aujourd'hui ça serait amplement suffisant.

A trop se dire qu'on est pas parfait,on passe à coté du jouissif de ce qu'ils appellent comme conneries.

Dans ce monde de brutes,dans ce monde de putes.

vendredi 14 mai 2010

A moi le whisky!


Shit,coke,exta,marie, jésus et ses cheveux.


Je fais l'hérétique,je fais la passionnée,je fais la névrosée,je fais la solitaire,je fais la misanthrope,je fais la femme,je fais l'utérus,je fais la rebelle,je fais la colérique,je fais la bordélique,je fais l'amoureuse épanouie,je fais la cinéphile,je fais l'écrivaine,je fais la peintre,je fais la mélomane,je fais la pieuse,la vierge sage,je fais la dépucelée,je fais la cigarette,je fais la bouteille,et moi et moi dans tout ça qui suis je?

Prise de conscience?oui pourquoi pas tant qu'on y est.
Je me suis enfermée dans des cafés ,à moi les bars!culture?torche moi le cul avec!

Influence,émoi tardif,pré-apathie...blablabla je m'en BRANLE!!!!

Lache moi,laisse moi vivre,trainer la trainée que je veux être,bonder sur des poèmes,des filles des mecs ...NON!un seul mec ...

Mais bordello qu'est ce que tu me veux!

quand on est seul à 13 ans on apprend à écrire.

"Here i am",le supplice de l'addiction aux points d'exclamation!

Tu n'as été que toi même.

Je fume,une,une mentholée pas assez acidulée mais juste ce qu'il faut pour accentuer la colère.

C'est ici où je passe ce temps tapageur,c'est ici où j'écris que je chiale que je me saoule de caféine et de nicotine .
C'est ici où l'agoraphobie est la moins présente de mes peurs,c'est ici où je regarde ces photos et que je me mens ou pas en me disant secrètement JE PEUX FAIRE MIEUX.
C'est ici,où je suis en ce moment là à chialer mes entrailles.
Parce que je suis tout juste bonne à égorger des chats,j'ai jamais tué de chats enfin si un peu.
Parce que je suis C O N N E,à croire au bon dieu qui se fait désirer ces temps ci,à lécher la bave de l'amour de certains,à penser qu'elle et moi ce n'était pas une affaire de cul,à dorloter mes espoirs qui naissent au lever du jour et se meurent dans ces rêves érotiques incongrus.

Avenir prometteur dans les embrouilles et les plans foireux.

mercredi 12 mai 2010

Cinéma,ava,frank,april,chole,durden,supertramp,hoffman,gatlif,tarantino,l'oubli et TOI!


Chère Frida,
Je m'en vais me faire désirer ce soir,sans le fanatisme,sans la peur,sans lui,sans eux,sans cette femme qui hante mes nuits qui m'appelle,que je n'ai pas su faire taire qui ne dit rien qui se contente de répéter mon prénom,elle elle elle et moi rien que nous deux et l'Inconnu, je m'en vais me faire baiser par la vie ou un autre que lui,j'ai mal aux artères aux ovaires aux poumons et aux yeux,non le coeur n'y est plus.Je chiale mes lignes,je chiale l'aversion pour ce beau monde et la solitude.

Frida,
Toi qui croit aveuglément en moi,toi qui trouve les mots parfois pas toujours pas assez toi qui me pousse à être Elle,pas Ulsuria ni toutes ces femmes que je ne suis pas,simplement ELLE cette rescapée de la vie,ce Vendredi qui a appris a se détacher de son maitre la psychose et a fait d'une culture imposée un échappatoire,je me souille ce soir comme ils disent je me souille avec des rêves de l'espoir et des larmes.Et j'en jouis!Maso!

Je veux danser,ni de tango ni de rumba ni de celle de Asia et sa douleur.Je veux déchainer mon corps contre le votre vous l'inconnu vous le persécuteur vous le bourreau.Je veux oublier le regard de F et son dégout,sa compassion son bonheur perfide quand il me voit SAGE ou HEUREUSE hahahaha! Je veux délaisser ses manies à l'autre F sa névrose qui m'horripile sa pseudo protection à la con,sa maladresse qui me transperce les tripes de dégout.


نسقي زرعك بدموع عينيا،نسقي زرعك بدموع عينيا،نرجعلك ديما ديما...

mardi 11 mai 2010

" Jésus Christ, avec son anniversaire que la plupart des gens confondaient avec le mien.Ça je l'ai vraiment très, très mal pris."Le plus bel animal

Bipolarité.


Tu es mon amant impossible,c'est peut être ce que je veux bien me faire croire.
Tu étais à moi,mais j'ai été idiotement égoïste,je t'ai quitté mais jamais pour un autre.
Tu n'as pas toujours été celui qu'il me fallait,et vice versa.
Je ne suis pas certaine de t'aimer dans ce future incertain mais demain si,carpe diem,l'éphémère tue.


Mais au fond,j'ai peur.De te perdre un jour par mes conneries et les tiennes. D'être sénile et seule.De me réveiller un jour sans anxiolytiques,sans anti-psychotiques,sans " anti-avant ",cela voudra dire que je peux VIVRE mais l'habitude on finit par s'y plaire,oui oui absolument :).De revivre l'expérience de la chambre mauve,avec la petite télé,et les barreaux aux fenêtres.De partir,et de ne pas revenir.De céder à l'actuel.Du temps.De moi.De toi.D'aller me saouler pour oublier.De tergiverser pour finalement ne rien faire.De céder à la colère.De tabasser quelqu'un dans la rue sachant qu'au fond ce serait moi qu'on tabassera.De n'être qu'une étape,qu'une femme qu'un vagin.De délaisser mes parents un jour parce qu'au fond ils sont MES parents.De vouer un fétichisme à l'echec et de m'y plaire.De dire que je suis belle.De le penser.De stopper l'influence qu'ont les autres sur moi.De t'aimer assez pour arrêter de te vouloir là tout de suite maintenant.

Et si demain était le premier jour du reste de ma/ta vie?

Ma contradiction n'est pas maladive,je suis juste une femme qui a eu des hauts et des bas pas comme ceux des autres mais moins pire que ceux de certains,je ne suis pas conne loin de là.

Le culte du temps,le sale bâtard,ils nous a bien malmenés toi et moi,le travelo a joué et nous avons été battu à notre jeu. Échec et mat habibi!
Nouvelle partie?
C'est lui qui décide,pas nous,nous on vivra ensemble ou pas et lui il fera son connard ou pas !

des geeks et des blondes!

Retour.Case départ?non,plus,moins, passionnément?oui!
Son fanatisme je l'ai dans les veines,génétique ou pas,traumatisme caché peut être.
Ils ne s'aiment pas,et c'est à mes dépends quoi que je m'en fiche un peu ou beaucoup faut le dire!
Etat végétatif,la parlote d'un légume ce n'est vraiment pas crédible ni censé.
Le légume écoute du Om Kalthoum et chante:"hal ra2a al 7obou soukara mithléna!"
Et une blonde de plus!
Et c'est reparti pour une faillite,les lights tes lights j'aime en fumer,pas parce que tu les fumes,pas aussi conne qu'avant,mes seins se sont bien développés depuis "ce gnagna-isme ",j'en fume parce que ça a le même effet que toi,ça parait hors de portée,mais au fond je sais que peux me le permettre,et pis quand j'en fume beaucoup j'ai la tremblote mais j'en jouis!
Connard!tu hantes mes écrits!

dimanche 9 mai 2010

Depeche toi de revenir

Nous sommes ici par ce dimanche des plus chiants,à pleurer ces vérités ces semblants d'injustice ce travelo qu'est le temps.
Je ne suis pas un exemple de vertu,si je l'étais on me croirait si je disais que je donnerais toutes mes chemises à de pauv' gens heureux.
Ici tout commence,ici tout se meurt.Mais pas ce soir,ce soir je veux dormir m'assommer de simples idées de grandeur et dormir sur le seuil de la volonté.
Demain matin,j'aurais à nouveau ma gueule de macchabée,ma première cigarette de la journée et je courrais m'assoupir dans ma tasse de café.
Remue moi...je te secouerai !

vendredi 7 mai 2010

Allo maman bobo!

Elle,elle qui m'a enfanté n'arrive pas à me comprendre aujourd'hui,elle dit ne pas savoir où donner de la tete,qu'elle est là à faire ce qu'elle a à faire mais justement il n'y que trop à faire,je pense la comprendre,des fois je m'oublie et je me donne le droit de la haire,pour son apparente insensibilité!
Je dis aussi que je n'ai pas du haut de mes vingts avoir à gérer des complexes et des névroses,les miennes me suffisent,ce texte est moche parce que ça a la laideur de mon vécu et les mots vulgaires de ma vie.
Je sais manier les syllabes mais pas les moeurs ni la parlote,je je je je ....
Je ne veux pas sombrer ce soir,que s'ajoute à ces reniflements ceux des larmes que mon corps s'appuie sur mes cris transcendants ceux de la rage et la colère.
Elle passe me voit écrire ne dit rien se refuse tout commentaire,à part ces soupirs ces soupirs las qui me tuent.
J'aimerais qu'elle m'étreigne,qu'elle me dise que je suis belle,intelligente,que je devrais avoir confiance en moi,que ce mal partira,un jour ou un autre,que je serais comme elle un jour une FEMME, même si ce n'est pas vrai, même si je suis là à pleurer toutes les larmes de mon corps à chialer pour un je t'aime que ma mère se refuse de me dire.
Ce qu'elle m'a légué?un refus du culte du miroir,une dissonance dans mon langage,une maladresse génétique,et avec ça une peur,une peur affreuse accablante frustrante anesthésiante et une vie à la dérive une ame hérétique dont la seule foi est l'oubli,le syndrome du poisson rouge.

jeudi 6 mai 2010

Le temps d'une cigarette

Je reprends les bonnes manies celles de l'architecture des mots,les autres je ne m'en soucie presque plus,je me largue dans l'océanide de l'humanité,telle Electre,je m'octroies les droits maritimes du liquide bleuâtre des pensées,je règle l'infini et je m'adonne à l'impalpable.
"Ils ne connaissaient pas l'impossible,alors ils l'ont fait"
Sauf que ce n'est vrai,je suis là avec mon chat à vous parler de ma seule richesse,mes métaphores,qui comme toutes les métaphores (ou pas ) donnent des images d'une beauté immuable mais d'une véracité inexistante.
Je n'arrive plus à me situer dans le réel,j'ai cette impression dégueulasse que tout m'échappe,que des fois je ne suis pas là,de ce là qui me donnerait une quelconque identité,je me classerai comme un cas surréaliste,si j'en venais à me définir.
Je ne suis pas une grande gueule quoi que j'ai toujours fantasmé sur les grandes gueules,j'aimerais avoir ce droit moi aussi de dire:"Occupe toi de ton cul" à celui qui s'en soucierait,mais je ne me l'accorde pas,j'ai peur,peur de dire non,de voir le visage de mon interlocuteur se déformer de rage de dépit ou d'une nouvelle indifférence.Oui,l'indifférence m'immole,elle est neutre,et je n'aime pas la neutralité.
Je n'arrêterai pas d'écrire ce soir,enfin pas de ma propre volonté,il y a celle de mon apathie et à celle je n'y peux rien.
J'ai tant de répliques théâtrales à formuler,tant de récit romancier à peaufiner,mais mon ennemi m'en empêche ce Ça qui se confond avec mon Moi,c'est rageant,et cette véhémence qui me prend ces temps ci....frustration,émoi accablant,je narre et je me nargue!
Stop !

mercredi 5 mai 2010

émoi...et moi dans tout ça?

Je trouve ça radin ces remarques,cette retenue ce désespoir quantitatif et qualitatif,je pleure ou je chiale,la corpulence de ce mal-être est hideuse comme ces obèses qui n'osent plus se regarder dans la glace,je suis obèse et mon poids c'est mon malheur,je ne cesse de me dire que je suis d'une beauté et d'une intelligence inouïe,mais lorsque je vois ces yeux las tristes avec les cernes du macabre,je me dis que ma vie je l'ai raté ,que ma vie est un immuable chantier,qu'au lendemain de l'affranchissement,son architecte se pendra!
Je ne veux pas de cette anomalie,de cette torpeur des sens.Mais au fond,je m'en réjouis,parce que je sais que ça me saoule cette effervescence du senti,je veux du paraitre,pour me cacher dans ce que je ne suis pas,feindre une personnalité avoir des rêves pas plus loin que ce lendemain,cesser de dire ce merci masochiste ce merci à une vie qui n'est plus mienne,mais celle des comprimés.
Je ne veux plus qu'on ait pitié de moi,rien que pour le peu d'estime de moi que les hommes m'ont laissé.

dimanche 2 mai 2010

Chid rou7ik!

Il y a une sorte de confusion,une sublime confusion entre l'être et le paraitre,entre le moi et cette affreux ça,ici je peux laisser libre cours à tout,je ne joue pas,plus,jamais,assez ou plutôt et même plus tôt !
Ça a un esthétisme joviale de ne plus croire à l'a-meur l'a-quoi?l'amour!
Haha!des mots des mots et des mots,je creuse je feins l'embarras,je me lance dans des débarras de gêne et même de torpeur senti-men-tale!Et le monde s'en fout,qui s'en fout et qui tourne inlassablement parce que en vrai en véracité et en vacuité,vide de sens de substance et de jouissance!
Qui se soucie de Verlaine ici?Personne enfin moi non et pis y a que moi donc moi pas souci de Ver-laine la laine du vers,et hop Vanish et les vers s'évanouissent!

jeudi 29 avril 2010

Catch if you can!

Ma clope ne me quitte plus,je crève lentement,j'en jouis oui j'en jouis.Je crois au meurtre à la violence à l'ultime véhémence,j'ai perdu mon humanité au chemin de l'insidieux,car ainsi-dieu nous a fait.Oui j'ai ça dans les veines chéri autant que la tuerie et la psychose.Mes mots seront brefs cette fois,j'ose le pire et je me prélasse du vécu.Réaction post rupture?Non,réaction post meurtre.Je suis morte mais je ne serais pas la seule.Avis aux amateurs de la nécrophilie vous en aurez des orgasmes.Je suis la junkie de la mort,la junkie de Ulsuria!
Retour au tfalsif sauf que là c'est clair aussi clair que le visage d'un boutonneux après sa lotion du soir!Peuple de cons,peuple de bâtards,fils de putes,saloperies de la nature,merde ou sous merde!
Purification,élitisme,je crie à mon extermination,je prie pour la votre!
A ton nom,where the fuck are you when WE need you!
Fuck!

dimanche 28 mars 2010

Toucher le fond et ..rebondir!yes my ass!

Aversion,mot traitre,maux tristes.Combat ultime contre la connerie.Et des fois et meme presque toujours ça part en couille.Vulgaire émoi et moi je sombre...

samedi 27 mars 2010

Hallucination


Espiègle vorace et tricheur...des éloges ça ne manque pas,mes éloges à moi,surement et tranquillement.
J'ai envie de vomir,j'ai un peu trop fumé aujourd'hui.
Et le monde tourne tourne et le monde s'en fout.
Les points de suspension manquent à l'appel ces temps ci,louanges de la certitude des points...et à la ligne s'il vous plait.Les points d'exclamation aussi,et c'est malheureux.
Je vieillis,je ne me ramollis pas,pas de quête,pas de "into the wild" pas de vérité non plus.
Blasée,oui un peu pas beaucoup assez pour jouer la pièce la femme-chat,cette dualité de la quarantaine,telle que je la conçois telle que je me conçois dans vingt ans.
:) un sourire,puisque tout se meurt dans un sourire.

samedi 20 mars 2010

Steppin' stone


Je mange pour oublier que je suis seule.
Je mange pour oublier que je ne peux pas boire.
Je mange parce qu'il m'a quitté.
Je mange parce que le chocolat remplace son étreinte.
Je mange parce que en l'espace d'une bouchée j'oublieson regard.
Je mange parce que je suis déjà laide et que des kilos en plus ça me rendra pas moins moche.
Je suis lamentable alors je mange!

mercredi 17 mars 2010

Soon we'll be found.


Il y a toi,moi et le NOUS,enfin il y avait parce que là il n'y que le Moi,pas de Ça ni même de Surmoi.Il ne reste que cette petite fille qui a grandi sous ton pouls et qui mourra de ton souvenir.
Ce n'est pas vraiment esthétique ni même téméraire de pleurer en ce moment,mais la Chimie est là,gracias la vida...Hop de l'Haldol et la "life" elle "goes on"...Keep on walkin'...and nothing else matter...ça me démangeait je l'ai sortie.Metallica ou la vraie philosophie...haha!
Retour à la case départ.Beaucoup de vide et un zeste d'apathie...Mélangez et digérez!
Au final il me faudra un laxatif.
Plus aucun point d'exclamation,ça me rappellera ses phrases,à l'homme à l'amour mort-né,je veux oublier tranquillement dans mon petit coin à moi,avec mes larmes,mes cigarettes et ma passion.

mardi 16 mars 2010

Azzzzznavour!


C'est con à voir...Con d'être aussi conne-ment Seule...D'écouter "La Bohème" et sombrer dans les regrets..alors qu'on a toute la vie devant soi...d'attendre que 'l'autre c'est moi" se glisse entre la toile de cette araignée qu'est la nouvelle forme de COMMUNICATION Msn et vienne sonner à mon émoi et irriguer ma bêtise...C'est pas beau à voir..et c'est bien joliment laid à supporter... Ça voulait dire on a vingt ans...
Et puis enchainer avec la déduction d'un amour mort-né..et se dire que le mérite vient du vécu et que on a pas vécu si on ne l'avait pas connu...cet amour...cet amour mort-né.
Enfin se dire que papa aimerait crier "à ma fille" à sa progéniture,ce jour qui viendra car la vie le commande,ce jour où triste et solitaire il soutiendra maman en trainant ses pas.


"Quand on veut,on peut"
J'ai toujours eu envie de lui foutre une baffe au con qui a sorti cette ânerie.
Moi là je ne fais que vouloir,mais pour pouvoir foutre quelque chose...éhééééh pour faire dans "la wataniya"


A quoi bon s'obstiner à écrire...à croire.

Ici personne ne sait qui je suis,Lonely Soul,Ame Solitaire,...Ironie je ne sais même plus comment translater mon pseudo en ma propre langue natale...Arabic X!


Ravale ta fumée cigarette,fais comme moi,enferme toi dans le silence...J'ai tellement parlé,sans réelle compassion ou pitié..
Ey,je dégoute..comment peut on à ce point n'avoir aucune estime de soi?
Réponse évidente : La vie.
Vivre de pitié,les choses ne sont pas évidentes surtout quand on n'a que 20 piges...ou printemps pour les adeptes de la théâtralité..A un certain moment on a envie de se clouer une plaque d'immatriculation sur la tête :Life goes on! "Life" pour le pays d'origine et "goes on " pour le numéro de série.

Vingt piges tu dis?moi je t'en aurais donné 40 ans!Pourquoi?Tes yeux!Qu'est ce qu'ils ont mes yeux?Ils sont vieux!