mercredi 5 mai 2010

émoi...et moi dans tout ça?

Je trouve ça radin ces remarques,cette retenue ce désespoir quantitatif et qualitatif,je pleure ou je chiale,la corpulence de ce mal-être est hideuse comme ces obèses qui n'osent plus se regarder dans la glace,je suis obèse et mon poids c'est mon malheur,je ne cesse de me dire que je suis d'une beauté et d'une intelligence inouïe,mais lorsque je vois ces yeux las tristes avec les cernes du macabre,je me dis que ma vie je l'ai raté ,que ma vie est un immuable chantier,qu'au lendemain de l'affranchissement,son architecte se pendra!
Je ne veux pas de cette anomalie,de cette torpeur des sens.Mais au fond,je m'en réjouis,parce que je sais que ça me saoule cette effervescence du senti,je veux du paraitre,pour me cacher dans ce que je ne suis pas,feindre une personnalité avoir des rêves pas plus loin que ce lendemain,cesser de dire ce merci masochiste ce merci à une vie qui n'est plus mienne,mais celle des comprimés.
Je ne veux plus qu'on ait pitié de moi,rien que pour le peu d'estime de moi que les hommes m'ont laissé.

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