dimanche 30 mai 2010

Je suis entrain d'écrire notre idylle

Trouve moi là où je ne suis pas,comprends moi comme jamais on ne m'a comprise,aime moi telle que je suis,telle que personne ne m'aime.Ma solitude s'écrase face à ton émoi,ton bel émoi,et moi je saurai rien faire à part t'écrire...
Les mots se tordent sous l'incompétence de mes incongrues vérités à te citer.En bas de page,te proclamer.Je te retrouverai partout,dans mes réflexions,mes aiguilles de boussole,mes numéros de toutes les feuilles de tous mes livres.Tu te torsaderas sous ma plume pour épouser les courbes de mon coeur et je te baiserai délicatement l'épaule tout en sachant que te perdre me viderai de mon sang.
Bon sang,je tiens à toi.
J'aimerai que tu corriges mes lignes gauches,que tu me ramènes à ma marge,à notre marge.J'aimerai perforer tes mots comme tu me perfores avec les tiens.Je suis Moi,pas de Surmoi ou de Ça.MOI,moi,moi et toi,un tout qui me hantera mes pêchés hardis cachés au fond de la pieuté de ma vie,de ce semblant de vie,qu'est mon actuel.Rêveuses chroniques,on ne meurt pas en vivant,on vit en mourant.
Nous sommes cette interminable étreinte dont on ne se lasse jamais,cette chute lente d'avant l'ivresse,ces pêchés qui nous condamnent au bonheur prescrit et tous les vertiges qui nous tiennent en vie?
Pourtant,un jour,j'ai cru avoir tout compris.
Puis je t'ai rencontrée.Tu es MA rencontre.Tu es ce paquet de cigarettes qui ne me quittera jamais et dont j'ai toujours fait les éloges.Tu es un rêve réel,mon onirisme.Tu es ma mus,celle qui ne me quittera jamais malgré la douleur de la certitude et l'affreux abime de l'incertitude.
"Et que si c'est pas sur,c'est quand même peut être"
Ce toujours qui me revient en bouche et qui,de ton palpable,tu touches,procrastine mes idées vaines et rend glorieuses mes vaines fadaises.Oxygène des belles perforantes de mes mots;léthargie précaire de mes élans de passion;sublimation de mon vécu,vais-cul,vain cuir et incongru.

Et on garde le meilleur pour la fin.


By Sibylle et Lonelyepilepticsoul

mercredi 19 mai 2010

Fuck me i'm not as famous as you.

Ça ne fait plus rire tout Rome,par contre ça me fait rire moi.


Ton je-m'en-foutisme est d'une connerie, j'arrête de jouer à madame je-sais-tout....je retourne à mes points et à MOI !
Timing? je pense pas, égoïsme?oui faut le dire!
Je n'écris plus pour etre lue,j'écris pour lire me dire,je me suis assez dénigrée.
Je pars à Wahran!

mardi 18 mai 2010

Ri9

"Je suis le Christ
Et toi tu es ma croix
Et ça fait rire tout Rome!
Je suis le Christ
Juste un con planté là
D'avoir trop aimé les autres..."

Ce soir,on se meurt d'avoir trop aimé,de suivre cette modération imposée,et de se dire que demain je ne te quitterai pas pour mes conneries.
Ce soir,Bill Whiters.
Mon Bill 'a chanté "hope she 'll be happier ",puis "ain't no sunshine" et là il n'y a que "just the two of us" .
Je ne change pas pour toi,mais j'aime ce que je deviens avec toi.
Je n'ai jamais été quelqu'un,je n'ai jamais été moi,je n'ai jamais été un tantinet téméraire pour oser quoi que ce soit,j'ai passé 20 ans à me préparer à mourir,je crois avoir le droit légitime ou pas de vouloir vivre,NOW!
Et puis...
Jamais on m'a donné rendez vous devant une librairie.

Je me cherche et je te trouve,jouer avec les mots c'est qu'une putain de peur de dire clairement ce que l'on pense,ce que je pense.
Si y a trop de "Je" et pas assez de "Nous",c'est juste que les points d'exclamation ne font plus l'affaire.
Toi si.

Avec ça,le "ça" est enterré avec Stephen King et le "moi" chialera en regardant Transylvania.
Je suis Fatma,mais ça n'a jamais suffit,peut être qu'aujourd'hui ça serait amplement suffisant.

A trop se dire qu'on est pas parfait,on passe à coté du jouissif de ce qu'ils appellent comme conneries.

Dans ce monde de brutes,dans ce monde de putes.

vendredi 14 mai 2010

A moi le whisky!


Shit,coke,exta,marie, jésus et ses cheveux.


Je fais l'hérétique,je fais la passionnée,je fais la névrosée,je fais la solitaire,je fais la misanthrope,je fais la femme,je fais l'utérus,je fais la rebelle,je fais la colérique,je fais la bordélique,je fais l'amoureuse épanouie,je fais la cinéphile,je fais l'écrivaine,je fais la peintre,je fais la mélomane,je fais la pieuse,la vierge sage,je fais la dépucelée,je fais la cigarette,je fais la bouteille,et moi et moi dans tout ça qui suis je?

Prise de conscience?oui pourquoi pas tant qu'on y est.
Je me suis enfermée dans des cafés ,à moi les bars!culture?torche moi le cul avec!

Influence,émoi tardif,pré-apathie...blablabla je m'en BRANLE!!!!

Lache moi,laisse moi vivre,trainer la trainée que je veux être,bonder sur des poèmes,des filles des mecs ...NON!un seul mec ...

Mais bordello qu'est ce que tu me veux!

quand on est seul à 13 ans on apprend à écrire.

"Here i am",le supplice de l'addiction aux points d'exclamation!

Tu n'as été que toi même.

Je fume,une,une mentholée pas assez acidulée mais juste ce qu'il faut pour accentuer la colère.

C'est ici où je passe ce temps tapageur,c'est ici où j'écris que je chiale que je me saoule de caféine et de nicotine .
C'est ici où l'agoraphobie est la moins présente de mes peurs,c'est ici où je regarde ces photos et que je me mens ou pas en me disant secrètement JE PEUX FAIRE MIEUX.
C'est ici,où je suis en ce moment là à chialer mes entrailles.
Parce que je suis tout juste bonne à égorger des chats,j'ai jamais tué de chats enfin si un peu.
Parce que je suis C O N N E,à croire au bon dieu qui se fait désirer ces temps ci,à lécher la bave de l'amour de certains,à penser qu'elle et moi ce n'était pas une affaire de cul,à dorloter mes espoirs qui naissent au lever du jour et se meurent dans ces rêves érotiques incongrus.

Avenir prometteur dans les embrouilles et les plans foireux.

mercredi 12 mai 2010

Cinéma,ava,frank,april,chole,durden,supertramp,hoffman,gatlif,tarantino,l'oubli et TOI!


Chère Frida,
Je m'en vais me faire désirer ce soir,sans le fanatisme,sans la peur,sans lui,sans eux,sans cette femme qui hante mes nuits qui m'appelle,que je n'ai pas su faire taire qui ne dit rien qui se contente de répéter mon prénom,elle elle elle et moi rien que nous deux et l'Inconnu, je m'en vais me faire baiser par la vie ou un autre que lui,j'ai mal aux artères aux ovaires aux poumons et aux yeux,non le coeur n'y est plus.Je chiale mes lignes,je chiale l'aversion pour ce beau monde et la solitude.

Frida,
Toi qui croit aveuglément en moi,toi qui trouve les mots parfois pas toujours pas assez toi qui me pousse à être Elle,pas Ulsuria ni toutes ces femmes que je ne suis pas,simplement ELLE cette rescapée de la vie,ce Vendredi qui a appris a se détacher de son maitre la psychose et a fait d'une culture imposée un échappatoire,je me souille ce soir comme ils disent je me souille avec des rêves de l'espoir et des larmes.Et j'en jouis!Maso!

Je veux danser,ni de tango ni de rumba ni de celle de Asia et sa douleur.Je veux déchainer mon corps contre le votre vous l'inconnu vous le persécuteur vous le bourreau.Je veux oublier le regard de F et son dégout,sa compassion son bonheur perfide quand il me voit SAGE ou HEUREUSE hahahaha! Je veux délaisser ses manies à l'autre F sa névrose qui m'horripile sa pseudo protection à la con,sa maladresse qui me transperce les tripes de dégout.


نسقي زرعك بدموع عينيا،نسقي زرعك بدموع عينيا،نرجعلك ديما ديما...

mardi 11 mai 2010

" Jésus Christ, avec son anniversaire que la plupart des gens confondaient avec le mien.Ça je l'ai vraiment très, très mal pris."Le plus bel animal

Bipolarité.


Tu es mon amant impossible,c'est peut être ce que je veux bien me faire croire.
Tu étais à moi,mais j'ai été idiotement égoïste,je t'ai quitté mais jamais pour un autre.
Tu n'as pas toujours été celui qu'il me fallait,et vice versa.
Je ne suis pas certaine de t'aimer dans ce future incertain mais demain si,carpe diem,l'éphémère tue.


Mais au fond,j'ai peur.De te perdre un jour par mes conneries et les tiennes. D'être sénile et seule.De me réveiller un jour sans anxiolytiques,sans anti-psychotiques,sans " anti-avant ",cela voudra dire que je peux VIVRE mais l'habitude on finit par s'y plaire,oui oui absolument :).De revivre l'expérience de la chambre mauve,avec la petite télé,et les barreaux aux fenêtres.De partir,et de ne pas revenir.De céder à l'actuel.Du temps.De moi.De toi.D'aller me saouler pour oublier.De tergiverser pour finalement ne rien faire.De céder à la colère.De tabasser quelqu'un dans la rue sachant qu'au fond ce serait moi qu'on tabassera.De n'être qu'une étape,qu'une femme qu'un vagin.De délaisser mes parents un jour parce qu'au fond ils sont MES parents.De vouer un fétichisme à l'echec et de m'y plaire.De dire que je suis belle.De le penser.De stopper l'influence qu'ont les autres sur moi.De t'aimer assez pour arrêter de te vouloir là tout de suite maintenant.

Et si demain était le premier jour du reste de ma/ta vie?

Ma contradiction n'est pas maladive,je suis juste une femme qui a eu des hauts et des bas pas comme ceux des autres mais moins pire que ceux de certains,je ne suis pas conne loin de là.

Le culte du temps,le sale bâtard,ils nous a bien malmenés toi et moi,le travelo a joué et nous avons été battu à notre jeu. Échec et mat habibi!
Nouvelle partie?
C'est lui qui décide,pas nous,nous on vivra ensemble ou pas et lui il fera son connard ou pas !

des geeks et des blondes!

Retour.Case départ?non,plus,moins, passionnément?oui!
Son fanatisme je l'ai dans les veines,génétique ou pas,traumatisme caché peut être.
Ils ne s'aiment pas,et c'est à mes dépends quoi que je m'en fiche un peu ou beaucoup faut le dire!
Etat végétatif,la parlote d'un légume ce n'est vraiment pas crédible ni censé.
Le légume écoute du Om Kalthoum et chante:"hal ra2a al 7obou soukara mithléna!"
Et une blonde de plus!
Et c'est reparti pour une faillite,les lights tes lights j'aime en fumer,pas parce que tu les fumes,pas aussi conne qu'avant,mes seins se sont bien développés depuis "ce gnagna-isme ",j'en fume parce que ça a le même effet que toi,ça parait hors de portée,mais au fond je sais que peux me le permettre,et pis quand j'en fume beaucoup j'ai la tremblote mais j'en jouis!
Connard!tu hantes mes écrits!

dimanche 9 mai 2010

Depeche toi de revenir

Nous sommes ici par ce dimanche des plus chiants,à pleurer ces vérités ces semblants d'injustice ce travelo qu'est le temps.
Je ne suis pas un exemple de vertu,si je l'étais on me croirait si je disais que je donnerais toutes mes chemises à de pauv' gens heureux.
Ici tout commence,ici tout se meurt.Mais pas ce soir,ce soir je veux dormir m'assommer de simples idées de grandeur et dormir sur le seuil de la volonté.
Demain matin,j'aurais à nouveau ma gueule de macchabée,ma première cigarette de la journée et je courrais m'assoupir dans ma tasse de café.
Remue moi...je te secouerai !

vendredi 7 mai 2010

Allo maman bobo!

Elle,elle qui m'a enfanté n'arrive pas à me comprendre aujourd'hui,elle dit ne pas savoir où donner de la tete,qu'elle est là à faire ce qu'elle a à faire mais justement il n'y que trop à faire,je pense la comprendre,des fois je m'oublie et je me donne le droit de la haire,pour son apparente insensibilité!
Je dis aussi que je n'ai pas du haut de mes vingts avoir à gérer des complexes et des névroses,les miennes me suffisent,ce texte est moche parce que ça a la laideur de mon vécu et les mots vulgaires de ma vie.
Je sais manier les syllabes mais pas les moeurs ni la parlote,je je je je ....
Je ne veux pas sombrer ce soir,que s'ajoute à ces reniflements ceux des larmes que mon corps s'appuie sur mes cris transcendants ceux de la rage et la colère.
Elle passe me voit écrire ne dit rien se refuse tout commentaire,à part ces soupirs ces soupirs las qui me tuent.
J'aimerais qu'elle m'étreigne,qu'elle me dise que je suis belle,intelligente,que je devrais avoir confiance en moi,que ce mal partira,un jour ou un autre,que je serais comme elle un jour une FEMME, même si ce n'est pas vrai, même si je suis là à pleurer toutes les larmes de mon corps à chialer pour un je t'aime que ma mère se refuse de me dire.
Ce qu'elle m'a légué?un refus du culte du miroir,une dissonance dans mon langage,une maladresse génétique,et avec ça une peur,une peur affreuse accablante frustrante anesthésiante et une vie à la dérive une ame hérétique dont la seule foi est l'oubli,le syndrome du poisson rouge.

jeudi 6 mai 2010

Le temps d'une cigarette

Je reprends les bonnes manies celles de l'architecture des mots,les autres je ne m'en soucie presque plus,je me largue dans l'océanide de l'humanité,telle Electre,je m'octroies les droits maritimes du liquide bleuâtre des pensées,je règle l'infini et je m'adonne à l'impalpable.
"Ils ne connaissaient pas l'impossible,alors ils l'ont fait"
Sauf que ce n'est vrai,je suis là avec mon chat à vous parler de ma seule richesse,mes métaphores,qui comme toutes les métaphores (ou pas ) donnent des images d'une beauté immuable mais d'une véracité inexistante.
Je n'arrive plus à me situer dans le réel,j'ai cette impression dégueulasse que tout m'échappe,que des fois je ne suis pas là,de ce là qui me donnerait une quelconque identité,je me classerai comme un cas surréaliste,si j'en venais à me définir.
Je ne suis pas une grande gueule quoi que j'ai toujours fantasmé sur les grandes gueules,j'aimerais avoir ce droit moi aussi de dire:"Occupe toi de ton cul" à celui qui s'en soucierait,mais je ne me l'accorde pas,j'ai peur,peur de dire non,de voir le visage de mon interlocuteur se déformer de rage de dépit ou d'une nouvelle indifférence.Oui,l'indifférence m'immole,elle est neutre,et je n'aime pas la neutralité.
Je n'arrêterai pas d'écrire ce soir,enfin pas de ma propre volonté,il y a celle de mon apathie et à celle je n'y peux rien.
J'ai tant de répliques théâtrales à formuler,tant de récit romancier à peaufiner,mais mon ennemi m'en empêche ce Ça qui se confond avec mon Moi,c'est rageant,et cette véhémence qui me prend ces temps ci....frustration,émoi accablant,je narre et je me nargue!
Stop !

mercredi 5 mai 2010

émoi...et moi dans tout ça?

Je trouve ça radin ces remarques,cette retenue ce désespoir quantitatif et qualitatif,je pleure ou je chiale,la corpulence de ce mal-être est hideuse comme ces obèses qui n'osent plus se regarder dans la glace,je suis obèse et mon poids c'est mon malheur,je ne cesse de me dire que je suis d'une beauté et d'une intelligence inouïe,mais lorsque je vois ces yeux las tristes avec les cernes du macabre,je me dis que ma vie je l'ai raté ,que ma vie est un immuable chantier,qu'au lendemain de l'affranchissement,son architecte se pendra!
Je ne veux pas de cette anomalie,de cette torpeur des sens.Mais au fond,je m'en réjouis,parce que je sais que ça me saoule cette effervescence du senti,je veux du paraitre,pour me cacher dans ce que je ne suis pas,feindre une personnalité avoir des rêves pas plus loin que ce lendemain,cesser de dire ce merci masochiste ce merci à une vie qui n'est plus mienne,mais celle des comprimés.
Je ne veux plus qu'on ait pitié de moi,rien que pour le peu d'estime de moi que les hommes m'ont laissé.

dimanche 2 mai 2010

Chid rou7ik!

Il y a une sorte de confusion,une sublime confusion entre l'être et le paraitre,entre le moi et cette affreux ça,ici je peux laisser libre cours à tout,je ne joue pas,plus,jamais,assez ou plutôt et même plus tôt !
Ça a un esthétisme joviale de ne plus croire à l'a-meur l'a-quoi?l'amour!
Haha!des mots des mots et des mots,je creuse je feins l'embarras,je me lance dans des débarras de gêne et même de torpeur senti-men-tale!Et le monde s'en fout,qui s'en fout et qui tourne inlassablement parce que en vrai en véracité et en vacuité,vide de sens de substance et de jouissance!
Qui se soucie de Verlaine ici?Personne enfin moi non et pis y a que moi donc moi pas souci de Ver-laine la laine du vers,et hop Vanish et les vers s'évanouissent!