mardi 28 septembre 2010

Personne.


Je suis seul,assis seul sur un pauv' type à lui lécher les couilles.Je suis un minable,j'ai jamais rien réuissi à part les auto-fellation,un jeune prodige de l'elasticité des membres abdominaux,je réuissirai peut etre aujourd'hui autre chose.Te dégouter.Il n'y a que les seins qui soient des pères verts.Freud dira que je me prouve quelque chose là aussi,me prouver que je ne suis pas une loque douée pour les plaisirs solitaires.Je suis un garçon un peu gras,un peu chauve,un peu gauche,un peu moche,un peu libre,un peu morbide.Je jouirai presque en écrivant ça.Mais faut dire que les orgasmes ne me réussissent pas.Ma bouche se tord,mon sang gicle,ma bite devient rigide.C'est normal.C'est pour ça que je n'aime pas cette étape.
Dans deux petits jours,je relirai ça,avec mépris.Je n'ai jamais aimé les types de mon genre.D'ailleurs ça fait quelques années que je m'évite.
Et voilà ça me reprend les bons vieux mélodrames,la joyeuse mélodie du malheur,les tréfonds affligeants de la quiétude de mon existence.

jeudi 23 septembre 2010

Avada.

Vous est il arrivé de ne pas aimer?
Moi?
Jamais.


Je me soumets à votre volonté.

"Faites de moi ce que vous voulez,que je sois la parfaite effigie de vos las émois,pour qu'il n' y ait que Vous et Moi.Juste un vieux,nouveau,écoeurrant Moi,et non mon Soi."

Les catins font chavirer mes mots et je suis lasse d'aimer la puanteur de Tunis.

Ou pas.

Vous est il arrivé d'aimer la merde?
Moi?
Toujours.

dimanche 5 septembre 2010

Vous ne savez peut être pas ce que cela fait.

Je cours à la perte,au propice de la léthargie.
Et ce soir je me meurs de vous avoir beaucoup trop aimé.
Je me balade dans les rues,nue,on me regarde mais on ne remarque rien,on ne voit que les vêtements les lunettes et les cheveux roux.
Une belle fille,parmi tant d'autres.
Dans quelques temps,vieil amant,ma musique vous dégoutera,la couleur de mes cheveux vous semblera vulgaire,mes habits vous offusqueront,mes livres vous en parlerez avec mépris,mes écrits vous les trouverez tout bonnement fade et moi je ne serai qu'ombre du passé déambulant dans le même réfectoire de la vie que le votre.
Oui,le temps détruit tout,surtout l'amour et vous ne savez pas ce que cela fait.

vendredi 3 septembre 2010

R.I.P

Vendredi 3 septembre 2010,


Vous êtes conviés à vous joindre à la meute du désespoir,et à la foule de la solitude.N'ayez pas peur de donner une absurdité à votre vie,gardez en tête qu'aucune existence n'a pas de sens,aussi tumultueuse soit elle.

Nous naissons pour mourir,et nous pensons pour oublier que nous allons immoler nos propres enfants en leur donnant vie.Ce n'est qu'un cycle.Un printemps qui s'éteint pour qu'un automne survienne.Et nous avons beau nous vanter de naitre sur une branche des plus fertiles,nous serons tous feuilles mortes au sol.

Au final,il n'y aura que le dentier,et les visites de l'infirmière pour les plus chanceux d'entre eux.
Quelques bribes de souvenirs,des traces de lames de rasoir,la vie qui agonise,l'apathie du corps,et l'oubli des gestes et des faits.C'est tout ce qui restera,tari au fond du noir,cette léthargie qui nous mènera vers dieu.

jeudi 2 septembre 2010

Je suis pas un nullard

Je me souviens plus de ce que tu disais,ami,onirique ami.
Je sais juste qu'au delà de ton cynisme et ta rudesse,tu serais content pour moi.
Qu'aujourd'hui je sois un nullard.

Je ne t'ai jamais rien reproché.En ce moment,je te déteste.
Tu n'en reviendrais pas si tu voyais ce que je deviens.Quand je pleurniche dans mon coin,y a que toi qui hante mes pensées,qui me rend glorieuse de ce tas de merde que je suis,qui peut comprendre un tantinet ma maladresse et ma lâcheté,et qui au fond n'est que moi.
"Et le seul type que je déteste au point de lui tirer dessus,c'est moi"
C'est pour ça que je te déteste Balthazar.